Le phénomène des îlots de chaleur cause une hausse des températures à certains endroits dans plusieurs villes du Québec. Il est notamment causé par la concentration en milieu urbain de béton et d’asphalte au détriment de la verdure.
Les larges surfaces non réfléchissantes absorbent et stockent l’énergie solaire. De plus, la morphologie urbaine peut aussi générer des îlots de chaleur. Ainsi, les hautes structures et les rues étroites peuvent nuire à la bonne ventilation des centres urbains. La différence de température entre un îlot de chaleur et une zone normale peut être très importante; la température dans les villes peut même atteindre jusqu’à 12 °C de plus que celle dans les régions avoisinantes.
D’après l’Institut national de santé publique du Québec, les principales répercussions des îlots de chaleur sont la détérioration de la qualité de l’air extérieur et intérieur, et la hausse de la demande en énergie et en eau potable.
L’aménagement de toits verts est l’une des mesures de lutte aux îlots de chaleur urbains. Le choix des matériaux s’avère très important afin d’avoir une certaine emprise sur la chaleur que ces derniers pourraient capter en milieu urbain. Selon Bertrand Roy, ingénieur à la Société d’habitation du Québec (SHQ), nous pouvons diminuer la rétention de chaleur des surfaces absorbantes (stationnements en asphalte, toits en bardeaux, etc.) en :
Pour aider les gens à mieux supporter la chaleur, Bertrand Roy de la SHQ leur conseille de tirer parti des éléments déjà à leur disposition. Il est donc recommandé de :
Il peut être nécessaire d’utiliser des appareils de climatisation pour contrôler le taux d’humidité et la température qui demeurent élevés pendant de longues périodes, notamment dans les bâtiments sans possibilité de ventilation. Puisque ces appareils contribuent à accentuer les îlots de chaleur en rejetant à l’extérieur la chaleur extraite des logements, il faut les utiliser le plus efficacement possible. Par exemple :
Le présent document est fourni à titre informatif et contient des renseignements techniques s’adressant aux organismes d’habitation sociale et à leur personnel technique. Ceux-ci demeurent responsables de s’assurer que les recommandations sont effectivement applicables à leur cas particulier. À cet effet, consulter le Guide de gestion du logement social, le Guide des immeubles, les normes applicables et, le cas échéant, tout professionnel compétent en la matière.